Bûche sur le « réveil de la Nature »

Diverses traditions concernant le réveil de la nature dans le monde et l’histoire par Krishna F.

Article mis en ligne le 1er avril 2018
dernière modification le 28 mars 2019

par admin, Krishna Flohimont

Père maître, Bonnes Cousines et Bon Cousins, En ce samedi 24 mars 2018, nous célébrons dans cette vente, entre-autre, le réveil de la Nature.

L’étymologie de ce mot vient du mot latin « natura » signifiant « ce qui existe depuis la naissance » ; il évoque donc ce qui est dans son état natif, c’est-à-dire ce qui n’a pas été modifié depuis sa naissance. Le mot naturel qualifie effectivement parfois un objet ou une substance qui n’a pas été transformé, mélangé ou altéré par un artifice quelconque. Par extension, il désigne aussi un comportement spontané (comme dans l’expression « ayons l’air naturel »). Mais le sens le plus courant est très éloigné du sens étymologique, car le plus souvent la nature désigne un ensemble de phénomènes et de situations qui peuvent être fortement évolutifs mais dont la transformation n’est pas essentiellement le fait de l’Homme.
Depuis des temps immémoriaux, L’Etre Humain et cela, dans n’importe quelle Société, si est intéressé. Cette bûche que je vais vous présenter, est de manière voulue non exhaustive et va succinctement vous en parler. J’ai pris quelques exemples mais j’en aurais pu prendre d’autres pour illustrer mon propos au cours des périodes, des lieux et des sociétés humaines à travers les siècles…
Dans l’usage commun et religieux, la nature a longtemps été présentée :
Comme ce qui est autour de l’Homme, qui n’est pas lui, et qui est animé par des processus ou des forces qui lui échappent. À présent, avec les progrès scientifiques, il est généralement considéré comme acquis que l’espèce humaine soit parmi d’autres dans la nature. Les sciences et notamment l’écologie montrent que la nature évolue dans le temps et l’espace, selon des dynamiques complexes, incluant celles de l’évolution des espèces, la sélection naturelle, et que les forces animées ou détournées par l’être humain ou d’autres espèces sont devenues capables de modifier les grands processus naturels planétaires.
Dans l’interprétation des philosophies animistes ou religieuses, la nature est présentée comme manifestant l’équivalent d’une volonté autonome ou d’un sens déterminé. Ainsi, celle-ci se vengera de ce qu’on lui fait de mal, ou au contraire rendra au centuple le bien qu’on lui fait.
Certains actes sont considérés comme contre nature. Ces expressions laissent penser que des cultures de l’homme contemporain accordent une valeur particulière à la Nature, d’ordre éthique, d’ordre moral ou d’ordre naturel, qu’il s’y inclut ou non.

D’ailleurs l’hypothèse Gaïa est la théorie initialement avancée par James Lovelock en 1969, mais également évoquée par Kepler dès la XVIIe siècle, selon laquelle l’ensemble des êtres vivants sur Terre (ou sur toute planète sur laquelle la vie s’est développée) serait comme un vaste organisme (appelé Gaïa, d’après le nom de la déesse grecque , réalisant l’autorégulation de ses divers éléments (par exemple, la composition chimique de l’atmosphère) en faveur des conditions de la vie.
La biosphère terrestre étant de plus en plus marquée par l’empreinte de l’Homme, il devient de plus en plus difficile d’y trouver des espaces purement naturels. La nature au sens le plus strict est refoulée d’une part vers le bas, dans le sous-sol lointain et les grands fonds océaniques, et d’autre part vers le haut, dans l’espace intersidéral. Les phénomènes climatiques eux-mêmes ne sont plus considérés comme indépendants de l’activité humaine.

L’Homme s’est rendu compte au fil de son évolution que le Temps météorologique variait et qu’il revenait après un certain moment et cela formait un cycle). Il s’est mis en recherche de comprendre et d’expliquer ce phénomène. Et cela a donné entre-autre les saisons. Mais,

Qu’est-ce qu’une saison ?
La Terre tourne autour du Soleil en 365 jours. L’inclinaison de l’axe de la Terre combinée à la rotation de la terre autour du soleil produit une alternance des saisons.
Ces quatre saisons (printemps, été, automne et hiver) durent environ trois mois chacune. Ces quatre périodes de l’année ont des conditions climatiques à peu près constantes. Les équinoxes de printemps et d’automne ainsi que les solstices d’été et d’hiver marquent le début de chacune des saisons.
Un phénomène connu depuis l’Antiquité
La notion de saison est connue depuis l’antiquité. Au 3ème siècle avant Jésus-Christ, l’astronome et mathématicien Ératosthène est parvenu à calculer l’inclinaison de l’axe de la terre, phénomène responsable des saisons. L’astronome Hipparque de Nicée découvre au 2ème siècle après J.-C. la précession des équinoxes.
La naissance du cycle des saisons est également présente dans la mythologie grecque avec le mythe de Perséphone. Fille de Zeus et de Déméter, elle épousa contre son gré le dieu Hadès qui la retint prisonnière dans le monde des Enfers. En vue de récupérer sa fille, Déméter, déesse de l’agriculture et des moissons, cessa de faire fructifier la terre. Afin de ne pas laisser le monde mourir, un compromis fut trouvé entre Zeus, Hadès et Déméter : Perséphone doit passer 6 mois dans le monde des Enfers et six mois sur Terre. Ces deux périodes représentent l’hiver et l’été.

Pour l’année 2018, les dates des saisons sont :
L’hiver actuel s’est terminé le lundi 19 mars 2018
Le printemps a débuté le mardi 20 mars et durera jusqu’au mercredi 20 juin 2018
L’été aura lieu du jeudi 21 juin au samedi 22 septembre 2018
L’automne aura lieu du dimanche 23 septembre au jeudi 20 décembre 2018

Dates des saisons basées sur les dates des équinoxes et solstices fournies par l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides.
Dans différentes traditions de l’hémisphère nord, parfois depuis des millénaires, les saisons ou les changements de saisons sont marqués par des fêtes : exemple :
• Pour le printemps : Norouz (nouvel an perse), Pâques (tradition chrétienne).
• pour l’été : la Saint-Jean (tradition chrétienne), la fête de la musique.
• pendant l’automne : plusieurs fêtes des morts (dont la Toussaint) et fêtes des récoltes (comme Thanksgiving ), ainsi que l’Oktoberfest (en Allemagne) et la Saint Dimitri (en Roumanie).
• pour l’hiver : Noël (tradition chrétienne), Hanoucca (tradition juive), Dongzhi (en Chine).
Certaines de ces fêtes avaient, dans le monde rural, une énorme importance tant sociale que religieuse. De nos jours, l’accent est plutôt mis sur leur aspect festif et/ou commercial.
Mais intéressons-nous plus particulièrement au réveil de la Nature qui a lieu pendant la saison du printemps.

Le printemps : (de l’ancien français prins, premier, et temps) est l’une des quatre saisons de l’année, dans les zones tempérées. Il suit l’hiver et précède l’été.
Il existe plusieurs définitions du printemps, notamment météorologique (demi-saison se trouvant entre les saisons froide et chaude) et calendaire (dont les dates varient selon les pays).
Dans l’hémisphère nord, le printemps se situe entre le premier et le deuxième trimestre de l’année et dans l’hémisphère sud, il se situe entre le troisième et le dernier trimestre de l’année.
Cette saison, marquant traditionnellement le renouveau dans la nature, se caractérise par un radoucissement progressif de la température, la fonte des neiges, le bourgeonnement et la floraison des plantes, le réveil des animaux hibernants et le retour de certains animaux migrateurs.

Les dates de début et de fin du printemps calendaire coïncident, soit avec les dates du printemps astronomique, soit avec les dates du printemps météorologique, soit avec les dates des équinoxes et solstices qui se situent au milieu des saisons astronomiques. Il varie selon les pays, les traditions et les époques.
Par exemple en France et en Belgique, le printemps sur le calendrier commence le jour de l’équinoxe de printemps (le plus souvent le 20 ou 21 mars) et se termine le jour du solstice d’été (le plus souvent le 21 juin).

Dans le calendrier civil français et belge, le printemps commence conventionnellement le jour de l’équinoxe de printemps, bien que cela ne corresponde ni au printemps astronomique, puisque l’équinoxe de printemps n’est pas astronomiquement le début du printemps mais son milieu, ni au printemps météorologique, puisque le mois de mars dans son ensemble est en moyenne non seulement plus doux que les mois de décembre, janvier et février, mais également en règle générale dans l’hémisphère nord, que celui de novembre, faisant donc du mois de mars un mois typiquement printanier.
Dans le calendrier iranien, le premier jour du printemps, norouz, est resté le premier jour de l’année. La fête est célébrée par certaines communautés le 20 mars systématiquement, et par d’autres le jour de l’équinoxe vernal de l’hémisphère nord, qui a lieu le 20 mars.
En Russie, le printemps débute le 1er mars, en conformité avec le printemps météorologique. En Australie et en Nouvelle-Zélande, le début du printemps officiel est le 1er septembre, en accord avec le printemps météorologique de l’hémisphère sud.
Dans le calendrier luni-solaire chinois, dit calendrier chinois, le printemps commence vers début février et se termine vers fin avril. La fête du printemps y coïncide avec les dates du printemps astronomique, ainsi qu’avec le nouvel an : c’est le début des semences et d’une fête de deux semaines.

Maia est la déesse romaine de la fertilité et du printemps. Son nom (du latin maius : « plus grand ») est lié, comme celui du mois de mai, à la croissance des végétaux ;
Le ver sacrum (« printemps sacré »), coutume attestée chez certains peuples de l’Italie ancienne ;
Baba Dochia (« la vieille Dokia ») personnifie, dans la mythologie roumaine, l’impatience du monde pour le retour du printemps ;
• Ostara est une fête païenne célébrée à l’occasion de l’équinoxe de printemps par les adeptes de la Wicca. Elle symbolise le renouveau de la vie et de la terre, après l’hiver ;
Le Schieweschlawe (« lancer de disque ») est une fête païenne de l’équinoxe de printemps pratiquée dans le nord de l’Alsace, le sud de l’Allemagne et en Suisse alémanique.
Le Carnaval de Saint-Rémy-de-Provence est une fête traditionnelle qui célèbre l’équinoxe de printemps et dont le personnage emblématique est la « Chauche Vieille » ;
’Hag HaAviv est la fête du printemps (Aviv en hébreu moderne) chez les Karaïtes ;
Norouz est une fête traditionnelle iranienne célébrant le nouvel an du calendrier iranien (premier jour du printemps) ; Novrouz est également fêté en Afghanistan, en Inde, au Tajikistan...
Cheti Chand, est la fête du nouvel an Sindhi, célébrant la naissance de Jhule Lal, avatar de Varuna, Dieu du fleuve Indus. Cet événement n’est de nos jours célébré que par les hindous du Sindh et la communauté sindhiphone ayant fui vers l’Inde à la suite de la partition.
Holi, le festival des couleurs, est célébré en Inde et au Népal. Cette fête marque l’arrivée du printemps et la date de sa célébration coïncide souvent avec l’équinoxe de printemps ;
Ugadi / Gudi Padwa, est le nouvel an des régions péninsulaires de l’Inde (Deccan), principalement célébré au Maharashtra, au Karnataka, au Télangana, en Andhra Pradesh et à Goa. La date de cette fête coïncide souvent avec l’équinoxe de printemps ;
• Vishu, est le nouvel an malayali, festoyé dans les états du Kerala, du Tamil Nadu (District de Kanniyakumari principalement) et du Karnataka (District du Dakshina Kannada seulement) ;
Puthandu, le nouvel an tamoul ;
Bohag Bihu en Assam (Inde), marque l’arrivée du printemps dans la région ;
• Thingyan, le nouvel an birman ;
Songkran, le nouvel an thaï ;
• Le printemps est souvent associé à la « saison des amours » et à la jeunesse ;
• Dans le langage courant, on parle de printemps pour signifier l’âge : « Elle fête ses 22 printemps. »
Asie.
Qiu Chuji (丘處機) ou Chang Chun (長春 : « Printemps perpétuel ») est un moine taoïste de la province du Shandong (1148-1227) ;
Setsubun (節分 ?) est une fête nationale japonaise qui célèbre l’arrivée du printemps selon l’ancien calendrier lunaire, fêtée de nos jours le 3 février ;
• ’’Kigo (季語 ?) est un terme japonais signifiant « mot de saison ». Il existe toute une série de kigo pour évoquer le printemps ;
• Le ’’Shuntō (春闘 ?) (« lutte de printemps ») fait référence aux négociations entre syndicats et employeurs qui se déroulent au début du mois de mars au Japon.

Comme dit précédemment,
Le printemps est en zone tempérée la saison des giboulées. Il est caractérisé par une alternance de pluies et de journées ensoleillées et par la fonte des neiges. Cette fonte survient plus rapidement en plaine qu’en montagne. Aussi il est fréquent que les habitations et les champs situés près des cours d’eau soient inondés durant la nouvelle saison en raison du sol gorgé d’eau. Aux États-Unis, en Nouvelle-Angleterre, le printemps est appelé « saison de la boue ».

Dans les forêts :

sous les feuillus, avant que les feuilles des arbres ne captent la lumière du soleil, la strate herbacée connaît son optimum de développement.

Selon la durée et la rigueur des hivers dans les différents pays tempérés, on assiste (de mi-mars à fin avril et même en mai dans les pays à hiver rigoureux comme au Canada) à un réveil de la nature. Les arbres, dépouillés de leurs feuilles au cours de l’automne, revivent sous l’effet des températures clémentes, des pluies fréquentes et du soleil un peu plus présent que durant la mauvaise saison. La sève remonte, les bourgeons, restés fermés durant tout l’hiver, s’ouvrent et de nouvelles feuilles d’un vert tendre font leur apparition, grandissent et s’élargissent jusqu’à atteindre leur taille normale selon l’espèce. Elles garderont cette taille mais seront d’un vert plus foncé durant l’été. C’est le moment où les oiseaux migrateurs reviennent et où ceux qui hivernaient se réveillent.
Certains arbres fruitiers (pommiers, cerisiers…) signalent leur activité en premier lieu par l’apparition de fleurs (blanches, roses, mauves…), puis ces fleurs tombent ou sont emportées par le vent pour laisser place à de jeunes feuilles.
Les prairies et les champs sont souvent recouverts de fleurs et d’une herbe jeune et neuve, un plaisir pour le bétail libéré de son régime au foin durant l’hiver.

Par rapport au réveil de la Nature, l’Homme n’y est pas insensible et réagit par rapport à cela et je vais l’illustrer par 2 exemples pris dans les sociétés humaines passées et actuelles : les Celtes et les Hindouistes.

Les Celtes :

L’année celtique (marquée par une saison sombre et une saison claire) comporte quatre grandes fêtes religieuses au caractère obligatoire, l’absence étant punie de mort.
Samain ou Samonios en celtique ancien (gaulois), dont le sens est « réunion », a lieu aux alentours du Ier novembre. C’est la fête la plus importante du calendrier celtique. Elle inaugure une période de noirceur et d’épreuves. Plus que le nouvel an, c’est le passage d’une année à l’autre. Sa célébration dure une semaine, qui est hors du temps, ce qui favorise les contacts avec l’« Autre Monde », le moment où les vivants et les morts se rapprochent. Elle se caractérise par des festins et des beuveries rituelles.
Imbolc ou Imbiuolcaia, qui signifie « lustration », a lieu aux alentours du 1er février. C’est la purification qui marque la fin de la période hivernale. Cette fête évoque l’éveil, le printemps, temps de la régénération.
Beltaine ou Belotepnia – les « feux de Bel » –, aux alentours du 1er mai, est une fête sacerdotale en rapport avec Belenos et de sa parèdre Belisama, et marque le passage de la saison sombre à la saison claire, avec le changement d’activités que cela implique. Les druides allument de grands feux pour protéger le bétail, essence même de la richesse. C’est la deuxième date la plus importante du calendrier.
Lugnasad ou Lugnaissatis, l’« assemblée de Lug », est célébrée aux alentours du 1er août. Cette fête, associée à la moisson, aux bénéfices, à l’abondance, était consacrée au roi dans son rôle de redistributeur des richesses et de protecteur. C’est l’occasion de conclure des contrats de toutes sortes (commerciaux, matrimoniaux, juridiques) et de se mesurer dans des compétitions (joutes littéraires, sports), des jeux, ainsi que des chants et des danses.

Prenons plus particulièrement la fête d’Imbolc :
Imbolc est une fête religieuse celtique irlandaise, qui est célébrée le 1er février de notre calendrier, soit au début du mois d’anagantios selon le calendrier de Coligny dans la mythologie celtique. Elle vient après Yule.

Le sens du nom est « lustration », il s’agit donc d’une purification qui prend place à la fin de l’hiver.
Elle pourrait avoir pour fondement un culte lié à la fécondité. Un rapprochement peut aussi être fait avec la fête romaine des Lupercales, qui avait lieu à la fin de l’hiver.
Elle a aussi le sens de « lactation » ou « lait des brebis ». La date d’Imbolc correspond d’ailleurs à la période de l’agnelage, et donc au moment où les brebis commencent à allaiter leurs petits.

Imbolc était une fête au cours de laquelle on célébrait la déesse celte Brigit : on l’invitait à entrer dans la maison afin de la purifier et de la protéger jusqu’à la prochaine fête d’Imbolc. Il s’agissait donc de fêter un renouveau après les jours les plus sombres de l’année.
En France et Belgique, une survivance de cette fête christianisée serait la Chandeleur, la fête de la purification de la Vierge.

Il en est de même pour les traditions des différents carnavals. Par exemple à Binche les gilles chassent l’hiver en battant le pavé avec leurs sabots.
La période des grands feux pour chasser l’hiver dans différents villes et villages belges et à Charleroi, depuis peu, on brûle un grand mannequin en forme de corbeau qui symbolise les idées noires de l’hiver et ainsi repartir de l’avant.

Hindouisme :

Prenons dans la religion hindouiste la fête de Holi. Qui a eu lieu pour 2018, le 1er mars.

Holi


Holi (होली)
Miniature représentant la Holi

Autre(s) nom(s) Fête des couleurs
Phalgunotsava
Signification Célébration de l’équinoxe de printemps.
Date 2018 1 mars
Date 2019 21 mars
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La Holi (होली (holī)), parfois appelée fête des couleurs, ou Phalguna, est une fête indienne célébrée vers l’équinoxe de printemps. Elle trouve son origine dans la Vasantotsava, à la fois un sacre du printemps et célébration de la fertilité. Elle est fêtée notamment dans certaines régions de l’Inde du Nord durant deux jours au cours de la pleine lune du mois de Phalguna qui se situe en février ou mars. La Holi est dédiée à Krishna dans le nord de l’Inde et à Kâma dans le sud. Holi est une des célébrations les plus anciennes en Inde qui existait déjà dans l’antiquité.
Holi est fêtée avec une ferveur particulière en Orissa et dans la région de Mathura, la ville de naissance de Krishna.

Holi célébré dans l’Uttar Pradesh
La nuit du premier jour de la fête, un feu est allumé pour rappeler la crémation de Holika, une démone brûlée par Vishnu. Le deuxième jour, connu sous le nom de Rangapanchami, les gens, habillés en blanc, circulent avec des pigments de couleurs qu’ils se jettent l’un à l’autre, il est alors d’usage de s’excuser, après avoir sacrifié au rite coloré, par « Bura na mano, Holî hai » (« Ne soyez pas fâché, c’est la Holi » en hindi). C’est aussi l’occasion pour s’inviter à partager des mets préparés spécialement pour cette occasion, notamment le Bhang, une boisson traditionnelle à base de cannabis.
Les pigments qu’ils se jettent ont une signification bien précise : le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l’amour.
Selon l’écrivain indianiste Alain Daniélou, la fête de Holi c’est « le jour où toutes les castes se mêlent, où les inférieurs ont le droit d’insulter tous ceux devant qui ils ont dû s’incliner pendant toute l’année ».

Par ces 2 exemples mais on pourrait en prendre beaucoup d’autres,
On peut dire que le réveil de la nature qui peut - être assimilé à la fertilité de la terre c’est à dire le Cycle de la Vie, est célébré dans beaucoup d’endroits du globe, dans de multiples cultures humaines et depuis tout temps. L’Homme se doit de ne pas éluder Le Cycle de la Vie et surtout le respecter au risque de disparaître s’il ne le suivait pas. Les Anciens l’avait bien compris…eux qui suivaient des rites pour l’honorer et qui ont transmis cela aux générations suivantes. Cela nous est parvenu soit en lignée directe ou soit après moult transformations depuis la nuit des temps.
J’ai dit Père Maître.

Krishna F.

Lexique.

Vansantosava : Premier jour de la fête du printemps ; il tombe à peu près au 1er avril de notre année.
Phagulna :
Kama : de kāma, le « désir » et deva « dieu ») est la divinité hindoue du désir, et plus particulièrement du désir amoureux. Comme l’Éros grec
Krishna : Krishna (Krichna, Kṛṣṇa, कृष्ण, sombre, bleu-noir, en sanskrit) est une divinité centrale de l’hindouisme. Dans la plupart des traditions hindoues, il est le huitième avatar (incarnation) de Vishnou. Pour les tenants du Gaudiya Vaishnavisme, il représente la divinité suprême à l’origine de toutes les autres. Krishna est la divinité la plus vénérée de l’Inde à l’origine de nombreuses sampradaya (traditions) bhakta(dévotionnelles) dédiées à son adoration.
Vishnou (en sanskrit विष्णु / Viṣṇu, en tamoul, விஷ்ணு / ), on trouve aussi Vichnou, également appelé Hari, Padmanabhi ou Padmanabha), est le deuxième dieu de la trimūrti (également appelée la « trinité hindoue »), avec Brahma et Shiva. La trimūrti incarne le cycle de manifestation, conservation et dissolution de l’univers dont Brahma est le créateur, Vishnou le protecteur et Shiva (Rudra) le destructeur. Vishnou est connu pour ses nombreux avatars. Il est la divinité principale du vishnouisme, l’une des deux grandes écoles qui partagent l’hindouisme avec le shivaïsme.
Vishnou est souvent représenté en homme bleu avec une parure royale et quatre bras, tenant généralement une roue ou chakra, une conque ou shankha, un lotus (padma) et une massue (gada) dans les mains. Il porte sur sa tête une tiare dorée, appelée kirita-mukuta. Il est dépeint également se reposant sur le serpent Shesha, un lotus sort alors de son nombril ; Brahma sort lui-même du lotus ; cette scène se reproduit à chaque nouveau grand cycle temporel ou kalpa, période liée à la cosmologie hindoue ; Vishnou et Brahma recréent ainsi l’univers. Sa parèdre est Lakshmi, la déesse de la richesse et de la bonne fortune, sa monture Garuda, l’aigle. Il est le fils de Dharma et de Ahimsa.

Un équinoxe est un instant de l’année où le plan équatorial terrestre traverse le Soleil ; changeant d’hémisphère céleste. Ce jour-là, le Soleil est exactement au zénith sur l’équateur terrestre.
La ligne d’équinoxe ou ligne équinoxiale est la droite d’intersection du plan de l’écliptique — qui est celui de l’orbite de la Terre — avec le plan de l’équateur céleste — qui est celui de l’équateur terrestre. Elle est perpendiculaire à la ligne des solstices ou ligne solsticiale.
Un équinoxe ou point équinoxial est un des deux points d’intersection de la ligne des équinoxes avec la sphère céleste.
Une année connaît deux équinoxes ou points équinoxiaux : le premier, entre les 19 mars et 21 mars ; le second, entre les 22 et 23 septembre.