Les rites forestiers ont en commun de proposer d’entrer dans l’intimité de la Nature, tant par les « sciences naturelles » que par « l’intelligence du cœur », en développant ce sentiment d’appartenance à la Nature, tellement évident mais si fréquemment perdu de vue. Convenons-en !.

Les rites forestiers, tant ceux d’hier que ceux d’aujourd’hui, se sont développés à partir de traditions de métiers. Ceux de la Forêt s’appelaient Fendeur, Charbonnier, Sabotier, . . . et il en eut d’autres.(voir notes)

Au départ, il s’agissait de rites de transmission des secrets du métier : Des profanes reconnus comme capables, probes et libres accédaient à la connaissance, puis via le travail, à la maîtrise professionnelle et à la liberté d’entreprendre accordée par le « Clan ».

La vie de ces Initiés était régie par une morale exigeante. Ils pratiquaient une solidarité sans faille.

La connaissance des Anciens Forestiers, celle de leurs rites, de leurs valeurs, révèle un art de vivre ensemble instructif pour nous, hommes et femmes en quête de progrès, certes, mais tellement imbus de technologie !

Les Forestiers d’aujourd’hui veulent développer leur savoir-vivre en harmonie avec la Nature. A cette fin, ils ont pérennisé la démarche initiatique forestière ancienne en renouvelant les gestes du passé par le symbolisme.
La perspective est de faire revivre un certain rapport Homme-Nature, démarche qui n’est hors de propos qu’en apparence !

Les Bonnes Cousines et les Bons Cousins se réunissent, comme leurs aînés, en plein air dans une clairière et en toute autonomie : Sous l’ancien régime, les Forestiers ne se considéraient-ils pas comme libres en ignorant les autorités de « la ville » ? [1]

Notes :